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Depuis la crise sanitaire, les cyber-attaques ont été multipliées par quinze dans le monde. De quoi filer des angoisses à plus d’un service informatique. D’autant que la guerre en Ukraine a également donné quelques ailes aux cybercriminels… La cybermenace est un risque avec lequel les entreprises doivent désormais composer. Mais seront-elles un jour suffisamment armées pour y faire face ?
Des semaines nationales et des mois européens sont désormais consacrés à la cybersécurité. Les consciences s'éveillent progressivement et la filière se professionnalise. Des cybercampus voient également le jour. Les 160 startups et les 23 scale-ups françaises de la cybersécurité ont multiplié leur levée de fonds par six en un an. Les institutions déploient des plans d’aide, adoptent des Cybersecurity Act européens…
Ceci étant, la France a mis du temps à considérer la cybermenace. Un petit retard au décollage de 15 à 20 ans selon les observateurs qui s’accompagne d’une pénurie de compétences. A ce jour, 15.000 postes seraient à pourvoir uniquement dans l’Hexagone, troisième pays le plus touché dans l’UE par le ransomware (Baromètre Anozr Way).
Et les entreprises dans tout ça ? Disons que toutes ne s’emparent pas du sujet de la même façon. La menace est encore mal considérée notamment au sein des TPE/PME qui se pensent moins exposées alors qu’elles représentent 77 % des attaques ! Leur manque de sensibilisation, de temps alloué, de compétences et /ou de moyens financiers en font pourtant des cibles de choix.
Les entreprises disposent pourtant d’un arsenal qui permet, a minima, d’éloigner la menace d’un rançongiciel, d’un logiciel malveillant... Passage en revue des troupes avec Brice Augras, hacker éthique et CEO de BZHunt, Philippe Luc, CEO d’Anozr Way et Ingrid Söllner, directrice marketing de Tehtris.
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