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David’s news !

Power to the pipou !

En tant qu’espèce, nous réglons des problèmes concrets. Ensemble.

Depuis la nuit des temps, nous faisons ça. Exactement ça. Depuis toujours, nous pouvons dire “nous”. Enfin, nous pouvions dire nous. Parce qu’aujourd’hui, de plus en plus de gens disent “je”. Ils disent “je” parce qu’ils n’ont pas de “nous” dans lequel s’insérer. Duquel faire partie.

Abraham Maslow — c’est mon bro, Didier Grilo, qui m’a appris ça (bisous Didier !) — a la fin de sa vie a un peu révisé sa copie quand à sa fameuse pyramide des besoins. Tout le monde la connaît bien, celle-là, avec les besoins de sécurité, d’affirmation, et tout ça. Sur la fin, Maslow mettait en tout premier plan, et comme besoin absolument prioritaire, le besoin de servir, d’être utile à une cause, d’avoir une utilité pour le monde, pour un projet plus grand que soi et qui a du sens. Avant les besoins physiologiques. Avant le besoin de sécurité physique. Avant l’amour et tout ça.

Et subitement ça explique plein de choses.

Ca explique pourquoi dans les moments les plus trash et les plus durs de ma vie je me suis raccroché à mon rôle pour ne pas sombrer. Ma vocation première, pour les stages de survie : faire en sorte que les gens meurent moins souvent. Mon rôle de père. Et toutes ces choses qui sont plus importantes que mon petit moi.

Ca explique aussi l’importance absolue du “pourquoi”, et comment le définir vraiment. Un pourquoi qui sert une cause noble. Y compris au péril de sa vie, de sa santé, de sa sécurité ou de son bien-être. En apparence. Un vrai “pourquoi” c’est ce qui permettra d’endurer pratiquement tous les “comment”, pour paraphraser Nietzsche. Et subitement cette phrase a d’ailleurs plus de sens.

Subitement, à l’aune de ça, on comprend pourquoi des gens se jettent à plat ventre sur des grenades pour protéger leurs frères d’armes. Pourquoi et comment des mères donnent le peu de nourriture qu’il y a à leurs gamins. Pourquoi c’est totalement évident pour plein de parents de se mettre entre leur enfant et le camion qui déboule, en espérant encaisser le plus gros du choc. Il est davantage important pour nous de servir une cause noble que de se protéger nous-mêmes. Et si, de nos jours, on trouve souvent que les gens sont un peu pathétiques et égoïstes, c’est peut-être simplement parce que nous n’avons pas de causes suffisamment noble à défendre. Parce qu’un peu tout ce qu’on nous propose semble un peu inauthentique, galvaudé ou perverti.

Sauf dans de rares institutions où tout ça a encore du sens. Sauf quand on se retrouve face à soi-même un jour, et qu’on décide d’un projet, qu’on décide de servir quelque chose au plus profond de ses tripes. Que toute notre âme se tend vers un but plus grand que nous. Et si on peut le faire à plusieurs, c’est d’autant plus incroyable : on se retrouve presque automatiquement à combler en même temps son besoin d’appartenir à un groupe, un besoin de sécurité, un besoin de reconnaissance…

L’une des choses qui nous manque le plus, de fait, de nos jours, est bel et bien des causes nobles à défendre, en disant “nous”.

Quand nous avons en nous la certitude de servir quelque chose qui a du sens pour nous, profondément, et que nous sommes reconnus pour ça par nos pairs, par nos supérieurs, par le groupe, nous avons toujours de l’énergie pour le faire. Les burn-outs, à mon sens, commencent surtout à émerger quand nous nous mettons à douter du bien fondé de ce que nous faisons. De la noblesse de la cause ou de l’institution. Et dans ces moments, le creux de motivation et d’énergie que nous vivons est salutaire : il nous indique qu’il est temps de changer de cause. Pas de nous reposer un petit peu, pas de prendre deux cachetons pour s’anesthésier. Pas de faire plus de yoga. Non.

De retrouver du sens.

Et le sens, c’est quand notre éthique, nos valeurs, nos objectifs, nos pensées, nos paroles et nos actes sont en cohérence. Oui.

Et c’est bien ce qui fait dire à ma chérie que “personne n’a jamais changé le monde en faisant un truc chiant”.

Restez pipou :)

David

Prochains stages où j’interviens

Stages 3volution avec Aurélie :

Stage antifragile - mardi 18 au samedi 22 avril — 500 euros — près de Crest dans la Drôme —> https://forms.gle/ZdBx2hQnXBigp3PG7

Stage Tribu 2.0 - mardi 30 mai au samedi 3 juin — 500 euros — près de Crest dans la Drôme —> https://forms.gle/vLJHq654nbhC4BPo6

Stages leadership :

Stage leadership - lundi 20 au vendredi 24 mars — 800 euros — près de Crest dans la Drôme. Détails à venir. Les abonnés de cette newsletter auront comme toujours la primeur des inscriptions pendant 48h. Je sais que j’avais dit que je ne ferais plus de stages leadership “tout public” à 800 euros, mais les stagiaires m’ont convaincu de continuer. Et vous savez quoi, ça a du sens pour moi ;)

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