Chère lectrice, cher lecteur,
Il y a les indicateurs froids qui chiffrent l’évolution d’une économie, d’un secteur, d’une entreprise. Ainsi, a-t-on appris hier, le PIB suisse a progressé de 0,2% au troisième trimestre, soutenu par la consommation intérieure. Un scénario classique en période de ralentissement conjoncturel mondial. Férus d’économie, vous le connaissez bien.
Derrière ces chiffres se cachent des réalités et des parcours de vie: des hommes et des femmes qui font depuis des décennies le succès d’une économie suisse enviée loin à la ronde. Parmi eux, des dizaines de milliers de personnes dotées d’un permis B, C, F ou encore G. Elles ne font pas qu’aider des restaurants, des hôpitaux ou des sociétés informatiques à fonctionner. Elles consomment, souvent, fondent des entreprises, régulièrement.
Cette «main-d’œuvre» est la seule option pour nourrir une croissance menacée par la pénurie endémique de personnel dont souffre la Suisse. Source de richesse et de diversité culturelles, elle fait bien plus que d’amener des points de PIB. Alors pour paraphraser l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel: «Nous pouvons relever le défi!»
Bonne lecture!
– Aline Bassin, cheffe de la rubrique Economie |