ON TE RÉSUME LA COP27 EN DEUX TEMPS TROIS MOUVEMENTS

• Abandonner les combustibles fossiles
  Les participant.es s'entendent pour dire que l'abandon progressif des combustibles fossiles est urgent, ce qui renforce l'appel à l'électrification.
• Le fameux « Article 6 »
  Les discussions stagnent sur le fameux article 6 de l'Accord de Paris, qui porte sur les échanges d'émissions entre pays. En fin de compte, la responsabilité et la transparence seront essentielles dans les efforts de neutralité carbone des gouvernements et entreprises.
• Pertes et dommages
  L'une des pièces maîtresses de la COP27 est un accord demandé par les pays en développement sur la question des « pertes et dommages » dûs aux changements climatiques. Travailler vers une transition équitable est l'une des importantes avancées de la conférence.

RÉFLEXIONS D'ERIC À LA LECTURE DU LIVRE DU CHEF SIPI FLAMAND 

« Félicitations au Chef Sipi Flamand du Conseil des Atikamekw de Manawan pour son livre publié il y a quelques semaines, Nikanik e itapian, Un avenir autochtone « décolonisé ».  Il sera présent ce week-end au Salon du livre de Montréal ; je vous encourage à aller à sa rencontre pour constater que la relève en matière de leadership autochtone est inspirante !

Salon du livre de Montréal - Sipi Flamand

Je retiens personnellement deux leçons essentielles de l’essai du Chef Flamand qui sont particulièrement pertinentes dans mon travail : 

1. La prophétie des Sept Feux, un principe fondamental à tous les Peuples autochtones, qui exige une grande réflexion avant d’entreprendre des projets qui impacteront les sept prochaines générations. Cette vision autochtone, reprise dans le concept de développement durable, doit être au cœur de nos relations, de nos prises de décision et de notre mode de gestion du Territoire.
    
2. L’extractivisme sauvage historiquement effectué sur les divers territoires ancestraux des Premières Nations est inacceptable et incompatible avec l’autodétermination, la souveraineté et la spiritualité des Peuples autochtones. L’exploitation des ressources naturelles se fait traditionnellement avec humilité et avec le plus grand respect de la Terre-Mère. Le lien avec le Territoire revêt un caractère sacré qui ne doit pas être bouleversé ; cela commande de l’ouverture et du dialogue.

Il faut continuer à s’éduquer, collectivement. Je rêve du jour où les Peuples autochtones enseigneront cette perspective à nos enfants et petits-enfants et où nos systèmes reconnaîtront toute la richesse et le privilège d’avoir accès aux savoirs ancestraux des Premiers peuples trop longtemps ignorés.

Je crois qu’un peu plus de la perspective Atikamekw dans notre éducation nous rapprocherait de notre réalité commune. 

Il est de notre devoir à tous et toutes de s’assurer que les 7 prochaines générations ensemble ne ressemblent pas aux 7 dernières ! »