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David’s news !

Power to the pipou !

Trois questions reviennent régulièrement quand Aurélie et moi parlons d’antifragilité. Aussi, j’ai envie d’y répondre en vitesse aujourd’hui :)

T’as un problème avec les fragiles ?

Non.

Je n’ai de problème avec personne, dans la mesure où j’ai autre chose à faire que de juger, maltraiter, ou autre. Et l’idée n’est pas là.

L’antifragilité est simplement un concept d’évolution. Et l’évolution de chacun est unique. Donc il n’est pas ici question de dire qu’une route est meilleure qu’une autre. En revanche, je ne connais personne qui ne rencontre pas d’adversité sur sa route. Et cette adversité, tout aussi subjective que tout le reste, peut être une source d’enseignement.

L’antifragilité, justement, c’est d’utiliser cette adversité pour découvrir plus finement qui on est profondément. Pour voir plus clair dans nos automatismes, dans tous nos conditionnements sociaux, familiaux, culturels, traumatiques, biologiques, émotionnels… parce que :

  1. ils sont la cause d’une bonne partie de nos souffrances ;

  2. ils sont les endroits où nous ne sommes pas totalement libres d’être nous-mêmes.

Il n’est pas question, donc, de juger si vous êtes fragile ou pas. Il est question de découvrir qui vous êtes. Vous. Profondément.

Est-ce qu’on est obligé d’en chier pour grandir ?

Non. Parce que les mêmes méthodes qu’on peut utiliser pour mieux se connaître dans l’adversité et grâce à elle sont absolument applicables aussi aux moments où on est dans le confort, dans la satisfaction, dans la joie et dans l’allégresse.

Et quelque part, s’il y a une règle du jeu dans ce monde, c’est juste d’évoluer. De devenir de plus en plus soi-même, en réalité. Chacun à sa manière. Et si on peut évoluer dans la douleur, on peut aussi choisir d’évoluer en kiffant. Ca fonctionne aussi, tant qu’on évolue. Tant qu’on gagne en conscience de soi. Tant qu’on gagne en sagesse, quelque part.

Je suis déjà libre, pourquoi je voudrais devenir encore plus libre ?

Alors déjà, on est libre de ne pas choisir la liberté. Et personne ne peut vous obliger à être libre. C’est le paradoxe le plus cool du monde. Le libre arbitre est total, en réalité. Et personne ne peut vous obliger à faire quoi que ce soit, si ce n’est vous-même.

Maintenant, plein de gens ont l’impression d’être libres parce qu’ils ont des moyens financiers, la liberté d’aller dans un pays ou une autre, ou simplement parce qu’ils ont des droits. Très bien. Mais la liberté, la vraie, se situe à mon avis à un niveau plus profond.

Prenons un exemple facile : une rock star qui peut faire tout ce qui lui passe par la tête, peut s’envoyer toutes les nanas de l’univers, peut faire la fête tout le temps, a des millions de dollars placés… peut être libre ou pas. Est-ce que la dépendance à la coke est une liberté réelle ? Est-ce que le fait de devoir coucher avec plus de trois nanas à la fois pour avoir un brin de satisfaction temporaire est une liberté en plus, ou une liberté en moins ?

On peut être extrêmement libre en étant une rock star, a condition qu’on se connaisse soi-même et qu’on puisse faire des choix délibérés à partir de là. On peut aussi être extrêmement libre en étant ouvrier agricole ou auto-entrepreneur. Pour peu qu’on soit à sa place, dans une vie qui nous correspond, dans une posture qui ne soit pas une imposture.

Une fois qu’on se connaît soi-même, et qu’on trouve le courage de faire des choix délibérés, évidemment notre liberté intérieure déborde en général sur l’extérieur, et nos choix nous amènent à trouver de la satisfaction, petit à petit, dans nos vies. Une satisfaction profonde, vraie, durable.

Mais ça n’est pas forcément fait pour tout le monde. Certains préfèrent ne pas choisir. Certains préfèrent rester esclaves de leurs automatismes : la peur de l’échec engrammée dans nos têtes par des parents trop exigeants ou rejetants. La croyance qu’on n’a pas ce qu’il faut pour y arriver et qu’on ne peut pas apprendre, inculquée par je ne sais quelle entité scolaire maléfique. Des traumas, des peurs, des trucs qui nous enferment, quoi.

Notre stage antifragile est l’occasion, le temps de 5 jours, de trier ce qui nous appartient de ce qui ne nous appartient pas. D’acquérir des outils pour reprendre tranquillement du levier et du pouvoir sur nos vies. Non pas pour se faire encore plus violence ! Non ! Au contraire. Pour forcer moins, être moins en tension tout le temps.

Se connaître soi-même et faire des choix délibérés, c’est une manière d’être en paix, en fait. Il faut juste avoir le courage d’aller voir.

Et oui, vous pouvez faire ça sans faire notre stage. On est juste là pour faciliter le processus.

Ne lâchez rien. Et restez pipou ;)

David


Prochains stages où j’interviens

Stages 3volution avec Aurélie :

Stage antifragile - POUR APPRIVOISER L’ADVERSITÉ EN DOUCEUR —mardi 18 au samedi 22 avril — 500 euros — près de Crest dans la Drôme —> https://forms.gle/ZdBx2hQnXBigp3PG7

Stage Tribu 2.0 - mardi 27 juin au samedi 1er juillet — 500 euros — près de Crest dans la Drôme —> https://forms.gle/vLJHq654nbhC4BPo6

Stage leadership :

Stage leadership - lundi 20 au vendredi 24 mars — 800 euros — près de Crest dans la Drôme —> https://forms.gle/btttuJJY1CJvcFzy7 - SAUF DESISTEMENT, CE STAGE EST COMPLET. LES PROCHAINS INSCRITS SONT MIS SUR LISTE D’ATTENTE.

Un prochain opus du stage leadership aura lieu au second semestre 2023. La date sera publiée ASAP.


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