| Chère lectrice, cher lecteur, Le gouverneur de Floride Ron DeSantis avait choisi un canal inattendu mercredi soir pour annoncer sa candidature qui n’était pas une surprise: le réseau social Twitter. Un pari raté. Des centaines de milliers d’auditeurs s’étaient connectés mais la moitié d’entre eux étaient partis après des problèmes techniques qui ont retardé l’événement. Les moqueries ont inondé les réseaux sociaux, y compris celle du président Joe Biden. Le camp de Donald, le favori de l’investiture républicaine, se frottait les mains. Ron DeSantis a finalement pu dérouler son discours sans surprise et sans contradiction. Sans jamais le nommer, il a critiqué Donald Trump et appelé à aller de l’avant, plutôt que de regarder en arrière, en référence aux contestations de la victoire de Joe Biden en 2020. «Je ferai le travail», a lancé le candidat, se vantant d’avoir dopé l’économie et augmenté la population de la Floride. Ron DeSantis a redit son aversion des médias traditionnels qui, selon lui, l’ont injustement traité pour avoir refusé de confiner la Floride pendant la pandémie. D’où son choix de la plate-forme d’Elon Musk. Mais, se faisant, il a abandonné le contrôle du lancement de sa campagne. Et, au terme de cette journée, les seules images du candidat sont celles de son clip de campagne de trois minutes. Les télévisions et les autres médias traditionnels ont encore de beaux jours devant eux. Bonne lecture,  | – Simon Petite, Miami | |
