Copy
Le courriel ne s'affiche pas correctement? Essayez la version web.

NewsletterHeader_June_EN.jpg

NL_June_Tanzania1.jpg

Renforcer la lute contre la corruption en Tanzanie

En juin, 106 députés de la Tanzanie se sont joints à près 40 autres non membres du parlement, la plupart membres d’APNAC-Tanzanie se sont réunis à Dodoma, en Tanzanie, pour participer à un atelier national organisé par le Réseau de parlementaires africains contre la corruption (APNAC) et par GOPAC sur la CNUCC et le blanchiment de capitaux. L’atelier de deux jours est une initiative d’APNAC-Tanzanie, la section nationale, et était considéré comme une possibilité de se faire connaître d’un nouveau groupe de députés nouvellement élus lors d’une élection générale nationale à la fin de 2012. L’atelier a été conçu pour aider les députés à mieux comprendre la CNUCC, à communiquer des connaissances sur la manière de bâtir un régime de lutte contre le blanchiment de capitaux plus solide et à présenter le Guide d’action relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux à l’intention des parlementaires aux participants.

L’atelier a été lancé officiellement par l’honorable Anne Makinda, députée, présidente du parlement de la République-Unie de Tanzanie. Elle a invité les participants à soutenir et à encourager les travaux d’APNAC-Tanzanie, et a souligné à l’auditoire le besoin de lutter contre la corruption et le blanchiment de capitaux au pays. Au cours de son allocution, elle a mentionné que le parlement tanzanien était en voie de rédiger un code d’éthique pour les députés.

L’atelier était animé M. Daniel Batidam Directeur exécutif du Secretariat de l'APNAC- Afrique et présidé par l'hon. Dr Mary Mwanjelwa présidente d’APNAC-Tanzanie. L’expert-conseil de GOPAC et président du groupe de travail mondial de GOPAC contre le blanchiment de capitaux, l’honorable Roy Cullen (Canada), et l’honorable Amadou Bouare (Mali), membre du groupe de travail

mondial de GOPAC sur la CNUCC, ont fait un exposé sur le rôle des députés dans la mise en œuvre de la CNUCC et d’un régime de lutte contre le blanchiment de capitaux plus solide.

Les membres d’APNAC–Tanzanie et les participants ont tous convenu que la section nationale devait se réunir à nouveau à la suite de l’atelier et que l’Exécutif d’APNAC-Tanzanie devait élaborer un plan d’action qui serait étudié par tous les membres.

Les recommandations suivantes issues de discussions lors de l’atelier seront prises en compte :

  • Remplir le Sondage sur la surveillance de la lutte contre la corruption de 2012 de GOPAC afin de déterminer les lacunes ou manquements de la lutte contre la corruption en Tanzanie. Cette analyse pourrait servir pour cibler les interventions et les actions d’APNAC-Tanzanie relativement à la CNUCC.
  • Travailler avec le groupe de lutte contre le blanchiment de capitaux de l’est et du sud de l’Afrique (ESAAMLG) afin de mieux comprendre l’examen du GAFI du régime de la Tanzanie dans ce domaine et de décider, au besoin, quelles étapes devront être prises pour corriger ces lacunes. Cette analyse servirait ensuite à l’élaboration et à la présentation d’amendements législatifs, avec l’aide du ESSAAMLG et de GOPAC, et à toute autre intervention parlementaire appropriée.
  • Tenir pour les députés un atelier sur les groupes de travail mondiaux sur l’éthique et le code de conduite.
Separator

La Colombie souligne le travail acharné du président de GOPAC dans la lutte contre la corruption

NL_June_DrAlSane.jpg

GOPAC félicite Naser Al Sane à l’occasion de sa nomination à titre de Grand Officier de l’Ordre du Congrès de la Colombie, en reconnaissance de son travail de lutte contre la corruption à l’échelle mondiale grâce à ses relations interparlementaires. Cette nomination a été faite lors de la participation de M. Al Sane, en tant que conférencier, au forum Parlement contre la corruption, tenu par le comité de l’éthique du Congrès de la Colombie. M. Al Sane a profité de son séjour en Colombie pour rencontrer la sénatrice Alexandra Moreno Piraquive et les membres du deuxième comité sénatorial sur les relations internationales afin d’encourager leur participation auprès de GOPAC de même que la création possible d’une section nationale dans ce pays.

Separator

NL_June_Conference_EN.jpg

Separator

Quel est notre poids dans la lutte mondiale contre la corruption?

GOPAC, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), est heureuse d’annoncer la diffusion de Quel est notre poids dans la lutte mondiale contre la corruption – Auto-évaluation de la mise en œuvre de la CNUCC. Ce nouveau rapport évalue les récents ateliers pilotes axés sur un outil pour les parlementaires élaboré en collaboration sur la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC).

Le rapport se concentre sur trois ateliers pilotes tenus au Burkina Faso, au Timor-Leste et au Maroc pour les députés et la société civile en général. Les ateliers visaient à fournir de bonnes connaissances sur la CNUCC et sur l’outil d’auto-évaluation élaboré par GOPAC et le PNUD, de même qu’à encourager une participation accrue dans le processus de mise en place de mécanismes officiels d’auto-évaluation de la CNUCC. Les ateliers cherchaient également à engager la société civile en général et les parlementaires dans une discussion sur la lutte contre la corruption.

NL_June_Report_EN.jpg

Le rapport comprend de l’information sur les ateliers organisés dans chacun des pays de même qu’un résumé des recommandations recueillies auprès des participants. Visitez le site Web de GOPAC dès aujourd’hui pour consulter Quel est notre poids dans la lutte mondiale contre la corruption Auto-évaluation de la mise en œuvre de la CNUCC.

NL_May_Facebook_FR.jpg

Separator

Le Secrétariat mondial de GOPAC accueille un nouveau chef des opérations

NL_June_AMaharaj.jpg

GOPAC est heureuse d’annoncer l’arrivée récente de M. Akaash Maharaj, nouveau chef des opérations, au Secrétariat mondial. Maharaj apporte avec lui une vaste expérience

au sein d’organisations politiques et à but non lucratif. Il a décroché une maîtrise en philosophie, politique et économie à Oxford, où il était le premier non-Européen élu au poste de président de l’association étudiante. Il contribue régulièrement au débat national, et ses articles ont été publiés dans des périodiques partout dans le monde. Il figure chaque mois à titre d’essayiste en diffusion à l’émission « The Agenda », de TVOntario, et le magazine Maclean’s l’a nommé l’une des 50 «personnalités les plus connues et respectées » au Canada.

Separator

Le Conseil des directeurs de GOPAC accueille un nouveau membre

Le Conseil des directeurs de GOPAC souhaite la bienvenue à John Hyde, député provincial de la législature de l’ouest de l’Australie. M. Hyde est fondateur et président de GOPAC-Australie et dans le peu de temps depuis qu’il participe aux activités de GOPAC, il a été un solide défenseur de l’organisation et de la lutte contre la corruption.

M. Hyde a été élu député provincial pour la première fois en février 2001, au sein du nouveau gouvernement du parti travailliste. Il a été réélu lors des élections d’État en 2005 et en 2008. Il est présentement contre-ministre de la Culture et des Arts, du patrimoine, des intérêts multiculturels et de la citoyenneté. En 2007, il a été nommé secrétaire parlementaire du procureur général, ministre de la Santé et des Affaires électorales. Il a conservé ce titre jusqu’à ce que le parti travailliste perde les élections de 2008. En 2008, il a été élu président suppléant du comité permanent mixte sur la corruption et la commission sur le crime (JSCCC), puis réélu président de ce comité en 2009. Au cours des législatures précédentes, M. Hyde a été président suppléant, de 2001 à 2005, puis président du JSCCC de 2005 à 2007.

NL_June_JHyde.jpg

GOPAC et les membres du Conseil des directeurs se réjouissent à l’idée de travailler avec M. Hyde au cours des prochaines années dans la lutte contre la corruption en Australie et partout dans le monde.

Separator

NL_June_Burkindi1.jpg

Partenariat pour enrayer la corruption au Burkina Faso

La légitimité des systèmes et institutions politiques repose largement sur la capacité de la représentation nationale d’effectuer une surveillance et d’exiger des comptes de l’organe exécutif. Pour faire en sorte qu’ils soient pleinement en mesure de remplir ces fonctions, les parlementaires doivent perfectionner leurs compétences et leurs connaissances sur la surveillance.

En mai dernier, le Réseau Burkindi, la section nationale de GOPAC au Burkina Faso, a tenu un atelier pour les députés et les organisations de la société civile visant à renforcer les connaissances des élus en matière d’analyse budgétaire et de lutte contre la corruption.

L’événement a eu lieu en partenariat entre le Réseau Burkindi, le comité des finances et du budget (COMFIB) et l’assemblée nationale et le National Democratic Institute (NDI).

L’atelier a offert une tribune pour la communication de connaissances sur l’analyse budgétaire et la lutte contre la corruption. Il a également permis aux participants de revoir les procédures de contrôle du budget mises en œuvre dans le cadre de la législature actuelle, et de discuter des outils et méthodes visant à rétablir le contrôle du budget par l’assemblée nationale.

Separator

Rencontrez un membre de GOPAC

NL_June_ABouare.jpg

La force de GOPAC réside dans ses membres dévoués et passionnés. Ces derniers viennent de partout dans le monde et donnent de leur temps dans l’espoir de créer un monde meilleur et plus prospère où la corruption appartient au passé. Parmi eux se trouve l’honorable Amadou Bouaré, président du réseau de parlementaires africains contre la corruption du Mali (APNAC-Mali), notre section nationale. Il est membre de GOPAC depuis novembre 2008. Voici ce qu’il pense de GOPAC et de sa lutte contre la corruption.

Pourquoi vouliez-vous être membre de GOPAC?

« À titre de parlementaire et de président d’APNAC-Mali, je suis devenu membre de GOPAC pour rendre les gestes posés par les parlementaires dans la lutte contre la corruption plus visibles et plus évidents. En plus des objectifs habituels des parlementaires, comme l’adoption de lois et le contrôle des actes du gouvernement, ceux qui sont membres de GOPAC peuvent aussi mener des initiatives de formation sur des questions relatives à la corruption ou y participer. »

« J’ai la conviction que les actions individuelles dans la lutte contre la corruption n’auront aucun impact légal, institutionnel ou géographique dans nos pays respectifs si aucun lien n’est tissé entre ces pays. GOPAC nous offre le cadre institutionnel souhaité pour tisser ces liens. »

« En outre, GOPAC donne à d’autres réseaux et à ses sections nationales la possibilité de renforcer leurs initiatives anticorruption et une tribune pour communiquer leurs connaissances et leurs expériences. »

Qu’avez-vous accompli à ce jour dans votre lutte contre la corruption?

« Conformément au plan d’action adopté en juin 2008, les membres d’APNAC-Mali ont accompli les projets suivants :

  • Une étude de la corruption politique dans le processus électoral du Mali. Cette étude originale, financée par le PNUD, a permis à ceux qui travaillent en politique au Mali de mieux comprendre la complexité et la profondeur de la corruption, et de communiquer les conclusions et les recommandations.
  • La tenue de trois ateliers en réponse à l’étude mentionnée précédemment pour l’assemblée nationale du Mali, le conseil des autorités locales et les partis politiques du Mali. Près de 350 personnes ont participé à ces discussions.
  • L’animation d’ateliers de formation pour les organisations de la société civile sur le processus d’application des lois par l’assemblée nationale et sur le rôle de la surveillance parlementaire.
  • La participation à titre d’expert et d’animateur à un atelier sur le budget qui peut servir d’outil de contrôle exécutif par le parlement. Financé par la NDI, l’atelier a rassemblé près de 100 participants, dont des législateurs, des responsables de services techniques de l’État, des spécialistes de la lutte contre la corruption, des avocats, et des membres de la société civile.
  • L’adhésion au groupe de travail international sur la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC), ce faisant, nous avons aidé à tester l’outil d’auto-évaluation du PNUD à l’intention des parlementaires.
  • En outre, en tant que membres de l’APNAC, nous avons invité et encouragé les membres de la République démocratique du Congo, de Congo-Brazzaville, du Gabon et de la Guinée-Conarky à créer des sections nationales de l’APNAC dans leur pays. »

Que désirez-vous accomplir dans votre lutte contre la corruption?

« J’espère que dans l’avenir, nous pourrons enrayer la corruption dans tous les pays et continents du monde, particulièrement au Mali. Certes, cela peut sembler un rêve absurde, mais je crois que les parlementaires et les organisations intéressées doivent viser l’idéal dans la lutte contre la corruption à l’échelon local et mondial. Nous sommes donc déterminés à atteindre les objectifs suivants :

  • La poursuite de la promotion des droits, à l’échelle communautaire au Mali, notamment ceux des jeunes et des femmes contre la corruption politique dans le processus électoral.
  • Une vaste distribution des rapports du vérificateur général du Mali.
  • La traduction de la CNUCC dans les langues nationales du Mali et l’assurance de sa diffusion dans tout le pays.
  • Une participation continue au sein des groupes de travail mondiaux (GTM) de GOPAC, en particulier celui sur la CNUCC. »

Quel conseil pouvez-vous donner aux nouveaux parlementaires qui voudraient créer une section dans leur pays?

« Nous encourageons les parlementaires de tous les pays d’Afrique et du monde à s’embarquer résolument dans la création et l’appui à une section nationale de GOPAC dans leur pays respectif. C’est grâce aux efforts conjoints visant à faciliter la tenue d’ateliers, à communiquer l’information et à participer au contrôle strict des actions du gouvernement que les parlementaires pourront enrayer la corruption. »

Copyright © 2012 Organisation mondiale des parlementaires contre la corruption (GOPAC), All rights reserved.
Email Marketing Powered by Mailchimp