LE MOT D'ERIC WITTERSHEIM, DIRECTEUR DE L'IRIS
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A quoi sert un laboratoire de sciences sociales ?
Comme chaque mois désormais, la Lettre de l’Iris, élaborée par Anne-Claire Baratault et Carmen Mata apporte son lot de nouvelles sur la vie de la recherche dans notre institut.
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Colloques, publications, soutenances de thèse, nouveaux projets ANR, interventions de chercheurs dans l’espace public et médiatique… : derrière ces rubriques et ces événements scientifiques qui se succèdent à un rythme soutenu se trouvent des personnes : des chercheurs, jeunes ou confirmés, qui sont en train de faire aboutir leurs travaux ; des agents administratifs, qui les ont accompagnés et soutenus tout au long de leurs recherches ; d’autres collègues, qui les ont relus et discutés ; mais aussi des enquêtés, de plus en plus concernés par ce que nous écrivons, et des lecteurs, voire des auditeurs ou des spectateurs. De nombreux étudiants en master ont déjà un premier parcours professionnel ou scolaire, et nous contactent (nous ou les formations auxquelles nous participons), après nous avoir identifiés grâce à nos recherches, strictement scientifiques ou adressées à un plus grand public.
Au moment où il apparaît dans la Lettre de l’Iris, chacun de ces projets est l’aboutissement d’une grande somme de travail, de collaborations, d’enquêtes, de difficultés, de doutes et de joies. Dans le bilan général d’un laboratoire, ces résultats tangibles de la recherche sont désormais désignés par un terme venu du secteur de la gestion de projet : celui de « livrable » (je renvoie au beau texte de Sylvain Piron : « Penser par livrables » : https://evaluation.hypotheses.org/1226)
« Livrable » : l’aspect marchand de ce terme ne rend pas justice à la singularité et à la complexité des travaux des chercheurs, et encore moins à l’humanité qui les traverse. Il s’agit bien souvent de parcours scientifiques de longue haleine, parfois construits tout au long d’une vie de chercheur. Ces « livrables », il faut aussi les lire, les écouter, assister aux réunions et aux colloques. Il faut rencontrer et côtoyer les chercheurs, les doctorants, l’équipe administrative de l’Iris et tous les enseignements qui gravitent autour pour se rendre compte qu’un laboratoire n’est pas qu’une machine à produire des livrables. C’est aussi et d’abord un espace de relations sociales et intellectuelles, qui permet aux travaux qui y sont produits de se construire dans un cadre à la fois familier, critique et stimulant.
C’est tout cela que nous devons continuer de faire exister à l’Iris, tant dans nos propres recherches que dans les événements qui nous permettent de faire exister l’Iris en tant que collectif, comme le séminaire du laboratoire, consacré cette année à la préparation du bilan et de projet de notre unité pour les cinq années à venir. C’est aussi à cela, à faire vivre et à améliorer ces conditions de notre travail de recherche, que s’attèlent quotidiennement à la fois l’équipe administrative de l’Iris et les chercheurs qui participent activement à son fonctionnement. Je tiens à les en remercier, et à saluer Emmanuelle Gravejat, qui quitte l’Iris en octobre pour une autre UMR, et Estelle Girard, chargée de gestion administrative et d'aide au pilotage, qui revient quant à elle à l’Iris après trois ans de congé parental.
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PREPARATION DES CONCOURS CHERCHEURS
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L’Iris organise des réunions de préparation aux concours de chercheurs du CNRS et de l'INSERM.
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MANIFESTATIONS SCIENTIFIQUES
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Organisée par le programme ELITAF, Fondation MSH, 190 av. de France, 75013 Paris, salle du conseil B, sous-sol, de 14h à 19h
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EHESS 190 av. de France 75013 Paris, salle 640, de 16h à 19h
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Organisé par le MAGE à l'occasion de la parution du n° 35 de Travail, genre et sociétés. Amphithéâtre Durkheim - escalier I (galerie Claude Bernard) - 14 rue Cujas 75005 Paris, de 14h00 à 19h30
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6 octobre 2016, de 14h à 20h, Auditorio del IDES, Aráoz 2838 CABA, Buenos Aires.
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Atelier d'écriture autour d'un article de Gaëlle Krikorian et présentation par Aurélien Cintract de ses travaux sur les inégalités devant la mort.
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Soutenance de thèse, mardi 25 octobre 2016 à 14h00, EHESS, salle 638, 190 avenue de France 75013 Paris
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Sociétés contemporaines, n° 103
Presses de Sciences Po
Sous la direction de Mathilde Darley, Camille Lancelevée
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Metropolitiques
Jérémie Gauthier
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Le projet, financé dans le cadre de l'appel MRSEI (montage de réseaux européens et internationaux) de l'ANR, consiste à fonder un réseau de médecins intervenant auprès des personnes privées de liberté : garde à vue ou détention en milieu pénitentiaire. Selon les pays, ces praticiens interviennent de manière indépendante ou s'inscrivent dans un fonctionnement défini au plan national et selon l'organisation locale des spécialités, ils sont médecins légistes ou psychiatres. Dans le domaine des questions de santé en détention, les communications entre les praticiens, les partages d'expériences, l'activité de recherche et de publication sont limités et insuffisants. L'insuffisance de la recherche est liée au faible investissement de la médecine légale et de la psychiatrie académiques pour les questions de garde à vue et de détention.
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MEDICI - Les conflits d’intérêts dans le domaine du médicament
36 mois (2017-2020) - Coordinateur : Boris Hauray
Le "conflit d’intérêts" s’est imposé au cours des dernières décennies comme le mode principal d’appréhension de l’influence des firmes pharmaceutiques sur la construction des savoirs scientifiques, les décisions des autorités publiques et les pratiques de prescription. Or, malgré le rôle central des médicaments dans les soins et la recherche biomédicale, la place stratégique du secteur pharmaceutique, mais aussi la multiplication des crises sanitaires, les sciences sociales, à la différence du droit ou des sciences biomédicales elles-mêmes, se sont très peu saisies de cette question. Notre projet pluridisciplinaire (sociologie, histoire, science politique et droit) repose sur la réunion d’équipes de trois centres de recherche (IRIS, CERMES3, SAGE). Il vise à analyser le travail de problématisation du conflit d’intérêts dans le secteur pharmaceutique, à comprendre sa constitution en problème public et à analyser la définition de dispositifs de gestion des conflits d’intérêts comme le résultat de mobilisations, de rapports de force et de compromis. Il s’agit également de saisir les effets (ou l’absence d’effets) de ces dynamiques sur les pratiques des principaux acteurs du secteur (médecins, industriels, experts, responsables des agences sanitaires, associations de malades, etc.).
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Estelle Girard, ingénieure d'étude chargée de gestion administrative et d'aide au pilotage a repris ses fonctions à l'issue de son congé parental.
Emmanuelle Gravejat, gestionnaire administrative et financière, quitte l'Iris pour un autre centre.
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